La psychomotricité est une méthode thérapeutique destinée à un large public, du nouveau-né à la personne âgée et ayant des difficultés sur le plan moteur, comportemental, relationnel ou émotionnel. Le psychomotricien est centré sur l’approche globale de la personne c’est à dire qu’il tient compte de la vie psychique, émotionnelle et du vécu corporel de celle-ci ainsi que de son environnement physique, social et culturel. Le psychomotricien amène la personne à mieux se connaitre, avoir plus d’aisance dans son corps, à être plus autonome, à mieux gérer ses émotions et ainsi à être mieux dans sa vie sociale.
Le psychomotricien utilise diverses médiations telles que les parcours psychomoteurs, la relaxation, le jeu, le toucher thérapeutique et des activités plus artistiques et créatives. La médiation est adaptée en fonction du patient, de ses besoins et de ce qui lui plait.
ou acquisitions motrices tardives : tenue de tête tardive (après 3 mois), retournements ventre/dos ou dos/ventre tardifs (après 6/8 mois), position assise tardive (après 8/10 mois), retard à la marche (après 18 mois), etc.
chez le tout petit ou chez l'enfant plus âgé, les troubles tonico-émotionnels : bégaiements, tics.
Les difficultés d'organisation dans l'espace et le temps, de latéralisation.
agitation-hyperactivité, difficultés attentionnelles et de concentration, instabilité ou inhibition, troubles envahissant du développement ou autisme.
Les difficultés dans l'organisation de la motricité fine, de la motricité globale, des coordinations et dissociations motrices, de maladresse motrice, de dyspraxie.
(graphisme, dyslexie, géométrie, mathématique) ainsi que les enfants dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie).
Qu'il soit physique, mental, neurologique et génétique (infirmité motrice cérébrale, polyhandicap…).
stress, angoisse, dépression, troubles somatiques, troubles instrumentaux.
retour d'hospitalisation, perte d'autonomie, les troubles de l'équilibre, le syndrome post-chute, les troubles de la mémoire, les démences à type d'Alzheimer ou autres, le syndrome parkinsonien et autres troubles neurologiques.
La psychomotricité se situe à l’interface des dimensions corporelles et psychologiques.
Par rapport aux Orthophonistes, le Psychomotricien structure les pré-requis psychomoteurs nécessaires à l’émergence de la pensée et à l’expression symbolique du langage (parole, dessin, écriture), mais sans s’attacher à la correction des troubles du langage (articulation, syntaxe, orthographe ...).
Par rapport aux Kinésithérapeutes, les soins psychomoteurs ne traitent pas les troubles neuromusculaires ou osseux, mais les difficultés psychologiques en rapport avec les symptômes organiques, ainsi que les troubles instrumentaux qui en découlent.
Par rapport aux Psychologues, l’approche psychomotrice est centrée sur le corps, le vécu, le ressenti corporel du patient. La verbalisation et la compréhension des problèmes se dégagent aux cours des séances par cet intermédiaire. La thérapie psychomotrice peut être une indication lorsque passer par la parole n'est pas évident. L'approche psychocorporelle peut également être un préambule quand un patient n'est pas encore disponible à la psychothérapie.
Le bilan est fait sur deux séances de 45 min à 1 heure.
Un bilan est réalisé au début de la prise en charge afin de permettre d’évaluer les besoins et de fixer les objectifs.
Au début du premier rendez-vous une anamnèse est faite afin de retracer le parcours du patient depuis sa naissance à aujourd’hui.
Après le 2ème rendez-vous, un bilan permet d'évaluer les coordinations, l’équilibre, le tonus, le schéma corporel, la latéralité, les repères spatiaux-temporels et la graphomotricité.
Un compte rendu écrit est délivré suite au bilan accompagné d’un devis en cas de proposition de prise en charge.
Ces éléments permettent notamment aux familles de pouvoir faire des demandes auprès de la MDPH : demande de financement de séances, de matériel adapté (notamment d’ordinateur en classe), et d’aide humaine en classe.
Les prises en charge ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
Cependant, il vous est possible d’obtenir des financements (notamment auprès du Service d’Action Sanitaires et Sociales de la Caisse d’Assurance Maladie) pour une demande de prestation exceptionnelle (CPAM) sous condition notamment des revenus du foyer.
Certaines mutuelles remboursent une partie des bilans. Il est préférable de vous renseigner avant de consulter.
Enfin, si votre enfant possède un dossier MDPH, ou si vous souhaitez le constituer, une demande d’allocation « l’AEEH » est possible. Le financement de la prise en charge se fera sous réserve de l’accord de la commission de la MDPH.
Pour une demande de devis, de renseignements sur nos formations ou pour toute autre question, nous sommes là pour vous répondre.
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